Différents types de semelles orthopédiques

Une chaussure adaptée se définit par :

• Un contrefort rigide (afin d’éviter à ce dernier de se déformer et de perdre de son efficacité) et suffisamment haut en cas de semelles avec talonnette (pour ne pas « déchausser »)

• Une semelle rigide ou semi rigide (pas de possibilité de plier la chaussure de deux)

• Une tige haute dans le cas des enfants

• Une chaussure fermée au coup de pied (lacets de préférence)

• Une empeigne (avant de la chaussure) de préférence de ronde et large (afin de ne pas mettre à l’étroit les orteils et l’avant du pied).

• Un cambrion qui empêche les mouvements d’inversion et d’éversion au niveau du medio-pied et permet une meilleure distribution des charges de l’avant pied.

• Un talon de 1 à 4 cm pas plus

• En cuir ! les chaussures en toiles ou tissus se déforment très rapidement et le pied ne tient plus sur la semelle et le plastique des baskets favorise la transpiration excessive et la prolifération des bactéries dans la chaussure.

​

Le petit plus ? Une semelle intérieure amovible …

 

En été il est possible de mettre les semelles dans des sandales adaptées. Elles devront obligatoirement posséder un contrefort et des quelques choses  (lacets, bandes …) pour plaquer les pieds à la sandale.

 

A éviter :

• Les ballerines : trop mou, trop plat.

• Les baskets type converse ou tout autre basket trop souple : trop plat, ne tient pas le pied.

• Les tongs ou claquette et tout type de chaussures sans contrefort : provoque la contraction ininterrompue des orteils afin de maintenir le pied sur la tong, instable

• Les escarpins : trop haut, trop étroit, développe la déformation d’orteil  de cor ou œil de perdrix, responsable de l’apparition d’hallux valgus…

• Les bottes caoutchouc : augmente la transpiration et le développement des champignons ou bactéries dans la chaussure, la botte en caoutchouc monte très vite en température

• Les crocs : trop mous …

• …